Les futurs parlement et gouvernement bruxellois compteront au moins 46 % de nouveaux membres


Le 26 mai, 97 responsables politiques devront être remplacés : 89 députés mais aussi 5 ministres et 3 secrétaires d’état. Parmi eux, un peu plus de la moitié (52) se représente devant les électeurs. Il y aura donc au moins 46 % de nouvelles têtes au gouvernement et au parlement bruxellois.

Côté francophone, il y aura un peu plus de nouvelles têtes. En effet, 51 % des 77 responsables actuels ne se représentent pas. Parmi eux, le ministre Didier Gosuin (DéFI) et les 5 parlementaires qui sont devenus indépendants en cours de législature (la cdH Mahinur Ozdemir, les libéraux Armand De Decker et Alain Destexhe et les socialistes Mahamed Azzouzi et Zahoor Manzoor). Le PS est le parti le plus « conservateur » : près de 3/4 des responsables sortants se représentent. A l’autre bout de la distribution, seuls 1 parlementaire MR sur 3 se représente.

Côté flamand, la continuité est plus forte puisque 70 % des responsables actuels se représentent et que, dans certains partis, cette proportion atteint 100 %.

Parmi les partants, il y a celles et ceux qui quittent définitivement la politique supra-communale, mais d’autres aussi, moins nombreux, qui se présentent au niveau fédéral. Plusieurs partants faisaient partie des meubles du Parlement puisqu’ils étaient déjà là lors de sa création en 1989. Parmi eux, le président sortant Charles Picqué (PS), qui a aussi été ministre et ministre-président, mais aussi Serge de Patoul (DéFI) et Marion Lemesre (MR), qui ont été parlementaires sans discontinuer pendant 30 ans, et d’autres comme Willem Draps (MR), Evelyne Huytebroeck (Ecolo) ou Martine Payfa (DéFI) qui y ont siégé par intermittence. Une page se tourne…

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% de parlementaires et ministres sortants parmi les candidats

Les parlementaires qui quittent la politique régionale bruxelloise (et leur période de présence au Parlement et/ou au gouvernement)