Est-il vrai que l'expansion scolaire et le modèle méritocratique qui la dirige diminuent les inégalités sociales ?

Dernière mise à jour il y a 4 ans, le 11/10/2020

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Ce débat a été créé à la suite de la lecture du livre "L’inflation scolaire : les désillusions de la méritocratie" par Marie Duru-Bellat (2006) dans le cadre du cours de Sociologie de l'éducation (FOPA - UCLouvain). Ce texte aborde la problématique de l'inflation scolaire (augmentation de la population de diplômés, prolongation des études, etc.), de la méritocratie (seuls les titres scolaires devraient donner l'accès à une position sociale) et du lien avec la position sociale des individus. Les différentes questions posées par l'auteure sont l'objet même de ce débat : l'école joue-t-elle réellement un rôle d'ascenseur social ? La méritocratie est-elle un gage de justice sociale ? Y a-t-il des bénéfices à avoir une population plus instruite ? Voici un extrait : "(...) Alors que l'école est volontiers critiquée, il semble évident pour beaucoup que "toujours plus" d'école constitue un gage de progrès et de justice sociale. Grâce à des études plus longues, des qualifications scolaires plus élevées, (...) nous serions individuellement mieux armés pour entrer dans la vie et collectivement mieux préparés à affronter l'avenir. Qui oserait s'élever contre cette conviction serait immédiatement considéré comme rétrograde. C'est pourtant cette conviction que l'on voudrait discuter. " Duru-Bellat M. (2006) L’inflation scolaire : les désillusions de la méritocratie. Paris : Éd. du Seuil ; La République des Idées. 105 p.

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Ce débat a été créé à la suite de la lecture du livre "L’inflation scolaire : les désillusions de la méritocratie" par Marie Duru-Bellat (2006) dans le cadre du cours de Sociologie de l'éducation (FOPA - UCLouvain). Ce texte aborde la problématique de l'inflation scolaire (augmentation de la population de diplômés, prolongation des études, etc.), de la méritocratie (seuls les titres scolaires devraient donner l'accès à une position sociale) et du lien avec la position sociale des individus. Les différentes questions posées par l'auteure sont l'objet même de ce débat : l'école joue-t-elle réellement un rôle d'ascenseur social ? La méritocratie est-elle un gage de justice sociale ? Y a-t-il des bénéfices à avoir une population plus instruite ? Voici un extrait : "(...) Alors que l'école est volontiers critiquée, il semble évident pour beaucoup que "toujours plus" d'école constitue un gage de progrès et de justice sociale. Grâce à des études plus longues, des qualifications scolaires plus élevées, (...) nous serions individuellement mieux armés pour entrer dans la vie et collectivement mieux préparés à affronter l'avenir. Qui oserait s'élever contre cette conviction serait immédiatement considéré comme rétrograde. C'est pourtant cette conviction que l'on voudrait discuter. " Duru-Bellat M. (2006) L’inflation scolaire : les désillusions de la méritocratie. Paris : Éd. du Seuil ; La République des Idées. 105 p.

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