Bruno Tobback (Sp.a) critique le travail des "informachins"

Dernière mise à jour il y a 4 ans, le 16/01/2020

Genre de texte Journalistique (article de presse, reportage,...)

Date de publication 16/01/2020

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langue français

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Les socialistes flamands qui ne sont plus scotchés au PS francophone et qui tendent la main à la N-VA : c’est dans ce sens que vont les dernières déclarations des mandataires Sp. a, comme Freya van den Bossche mercredi sur la VRT. Sp.a et PS ne sont pas mariés, dit-elle. Qu’en pense Bruno Tobback, au moment où le Roi a décidé de prolonger la mission des informateurs Bouchez-Coens ? Ce jeudi matin, l’ex-président de parti et député flamand Sp. a était l’invité de Thomas Gadisseux pour évoquer la crise politique fédérale actuelle.

"Non, j’ai l’impression qu’on a un peu mal compris. On n’a rien changé dans notre position", précise Bruno Tobback qui ne tend pas la main à la N-VA. "En Flandre, on a toujours dit, à part le Vlaams Belang, il n’y a pas d’exclusive. On avait l’impression que dans la presse flamande, Bart De Wever avait fait une ouverture les pensions" lors de ses vœux, le week-end dernier. "Bart De Wever a dit trois mots dans un speech à l’occasion de ses vœux, en répétant ce qui est dans son programme pour les élections. Ce n’est pas une proposition qui est équitable, sociale, qui garantit les pensions à long terme… S’il veut rajouter quelque chose à ça, je suis prêt à écouter."

Reste que quand De Wever s’exprime, la presse flamande et l’opinion publique flamande écoutent, attentivement. Bruno Tobback, lui tempère.

"Même après avoir perdu des voix de manière spectaculaire lors des élections, Bart De Wever a le pouvoir d’hypnotiser une partie de la presse flamande, de la politique flamande… Et donc s’il veut dire quelque chose, on est prêt à l’écouter. " Mais, tant lui que Freya van den Bossche, n’ont pas de "leçons à donner à Paul Magnette", président du PS et ex-informateurs. Et quand c’est l’ancien informateur Sp.a Johan Vande Lanotte qui parle et semble également tendre la main à la N-VA ? "Il a un peu dit la même chose que moi : s’il y a quelqu’un qui propose quelque chose, écoutons-le. Mais à mon avis, ce qu’a proposé Bart De Wever n’a rien de sérieux. Il est en train d’essayer de freiner avec la collaboration des "informachins"", le sobriquet que Bruno Tobback donne aux deux informateurs royaux, Georges-Louis Bouchez (MR) et Joachim Coens (CD&V).

Des "informachins", donc – "c’est parce que je ne trouve pas le mot en français", ironise Bruno Tobback – dont la mission reste floue pour le leader Sp. a. "Vous savez ce qu’ils font, vous ? Jusqu’ici, j’ai des questions surtout sur le résultat de leur mission. Franchement, ce qu’avait fait Paul Magnette, c’est proposer un projet un peu plus à gauche que la Suédoise, beaucoup plus équitable en tout cas que la Suédoise dont le projet menait à la faillite de l’Etat belge. On peut avoir une autre position. Mais partons de cela et essayons d’ajouter sur ce projet. Ce qu’ont fait ces deux Messieurs (Bouchez-Coens, NDLR)? Je n’ai vu aucun projet, je n’ai vu aucune ambition, j’ai vu des manœuvres pour freiner, pour retarder avec Bart De Wever qui essaie de jouer un peu. " Et même si Johan Vande Lanotte a donné du crédit au président de la N-VA: "Johan Vande Lanotte, il n’est pas au Parlement, n’est pas au bureau du parti, ne parle ni en mon nom ni en celui du Sp.a." La préférence du Sp. a : une coalition de centre-gauche Son avis sur le scénario coalition nouvelle formule dite "Diables rouges" qui intégrerait la N-VA, le SP. a, le CD & V, le PS et le MR ?
"Tout rassemblement de partis pour nous est possible. Notre préférence c’est socialiste-groen. […] Ce serait étonnant que le Sp. a ne veuille pas participer à une coalition qui n’est pas de centre-gauche. La Belgique a besoin d’une politique plus de centre-gauche après la politique très à droite que l’on a vue ces dernières années et qui a mené droit vers la faillite de l’Etat belge. " Le Sp. a gère les affaires anversoises avec la N-VA et a gouverné en Région flamande avec la N-VA.

Mais il n'y a aucune volonté de remplacer le VLD dans le gouvernement flamand. "C'est un scénario de cons", lâche Bruno Tobback. "Avec la politique que mène Jan Jambon (ministre-président flamand, NDLR) aujourd'hui, avec le budget pluri-annuel qui a été présenté (. . . ), je ne vois pas ce que le Sp.a ferait là-dedans. "

Zones de basse émission: Tobback salue le modèle bruxellois
En Flandre, les questions climatiques sont au cœur des nombreux débats. Et comme Bruxelles, Anvers et Gand ont leur zone de basse émission mais le principe est remis en question.

"Je suis plutôt d'accord sur la façon dont cela est fait à Bruxelles. On fait une LEZ (une zone de basse émission, NDLR), on évite d'avoir les voitures polluantes qui roulent dans la ville, qui empestent l'air mais en même temps la Région bruxelloise investit beaucoup dans les transports en commun, dans les bus électriques, dans les infrastructures. . . Alors qu'en Flandre, les villes peuvent mettre en place une zone de basse émission mais elles n'ont ni les moyens ni les compétences, pour des financements similaires, alors que le gouvernement flamand ne prend pas ses responsabilités. En Flandre, cela mène à des situations asociales et inéquitables."

Marche arrière alors, à Anvers et Gand? "Je préférerais que le gouvernement flamand fasse marche avant sur les transports en commun.
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Les socialistes flamands qui ne sont plus scotchés au PS francophone et qui tendent la main à la N-VA : c’est dans ce sens que vont les dernières déclarations des mandataires Sp. a, comme Freya van den Bossche mercredi sur la VRT. Sp.a et PS ne sont pas mariés, dit-elle. Qu’en pense Bruno Tobback, au moment où le Roi a décidé de prolonger la mission des informateurs Bouchez-Coens ? Ce jeudi matin, l’ex-président de parti et député flamand Sp. a était l’invité de Thomas Gadisseux pour évoquer la crise politique fédérale actuelle.

"Non, j’ai l’impression qu’on a un peu mal compris. On n’a rien changé dans notre position", précise Bruno Tobback qui ne tend pas la main à la N-VA. "En Flandre, on a toujours dit, à part le Vlaams Belang, il n’y a pas d’exclusive. On avait l’impression que dans la presse flamande, Bart De Wever avait fait une ouverture les pensions" lors de ses vœux, le week-end dernier. "Bart De Wever a dit trois mots dans un speech à l’occasion de ses vœux, en répétant ce qui est dans son programme pour les élections. Ce n’est pas une proposition qui est équitable, sociale, qui garantit les pensions à long terme… S’il veut rajouter quelque chose à ça, je suis prêt à écouter."

Reste que quand De Wever s’exprime, la presse flamande et l’opinion publique flamande écoutent, attentivement. Bruno Tobback, lui tempère.

"Même après avoir perdu des voix de manière spectaculaire lors des élections, Bart De Wever a le pouvoir d’hypnotiser une partie de la presse flamande, de la politique flamande… Et donc s’il veut dire quelque chose, on est prêt à l’écouter. " Mais, tant lui que Freya van den Bossche, n’ont pas de "leçons à donner à Paul Magnette", président du PS et ex-informateurs. Et quand c’est l’ancien informateur Sp.a Johan Vande Lanotte qui parle et semble également tendre la main à la N-VA ? "Il a un peu dit la même chose que moi : s’il y a quelqu’un qui propose quelque chose, écoutons-le. Mais à mon avis, ce qu’a proposé Bart De Wever n’a rien de sérieux. Il est en train d’essayer de freiner avec la collaboration des "informachins"", le sobriquet que Bruno Tobback donne aux deux informateurs royaux, Georges-Louis Bouchez (MR) et Joachim Coens (CD&V).

Des "informachins", donc – "c’est parce que je ne trouve pas le mot en français", ironise Bruno Tobback – dont la mission reste floue pour le leader Sp. a. "Vous savez ce qu’ils font, vous ? Jusqu’ici, j’ai des questions surtout sur le résultat de leur mission. Franchement, ce qu’avait fait Paul Magnette, c’est proposer un projet un peu plus à gauche que la Suédoise, beaucoup plus équitable en tout cas que la Suédoise dont le projet menait à la faillite de l’Etat belge. On peut avoir une autre position. Mais partons de cela et essayons d’ajouter sur ce projet. Ce qu’ont fait ces deux Messieurs (Bouchez-Coens, NDLR)? Je n’ai vu aucun projet, je n’ai vu aucune ambition, j’ai vu des manœuvres pour freiner, pour retarder avec Bart De Wever qui essaie de jouer un peu. " Et même si Johan Vande Lanotte a donné du crédit au président de la N-VA: "Johan Vande Lanotte, il n’est pas au Parlement, n’est pas au bureau du parti, ne parle ni en mon nom ni en celui du Sp.a." La préférence du Sp. a : une coalition de centre-gauche Son avis sur le scénario coalition nouvelle formule dite "Diables rouges" qui intégrerait la N-VA, le SP. a, le CD & V, le PS et le MR ?
"Tout rassemblement de partis pour nous est possible. Notre préférence c’est socialiste-groen. […] Ce serait étonnant que le Sp. a ne veuille pas participer à une coalition qui n’est pas de centre-gauche. La Belgique a besoin d’une politique plus de centre-gauche après la politique très à droite que l’on a vue ces dernières années et qui a mené droit vers la faillite de l’Etat belge. " Le Sp. a gère les affaires anversoises avec la N-VA et a gouverné en Région flamande avec la N-VA.

Mais il n'y a aucune volonté de remplacer le VLD dans le gouvernement flamand. "C'est un scénario de cons", lâche Bruno Tobback. "Avec la politique que mène Jan Jambon (ministre-président flamand, NDLR) aujourd'hui, avec le budget pluri-annuel qui a été présenté (. . . ), je ne vois pas ce que le Sp.a ferait là-dedans. "

Zones de basse émission: Tobback salue le modèle bruxellois
En Flandre, les questions climatiques sont au cœur des nombreux débats. Et comme Bruxelles, Anvers et Gand ont leur zone de basse émission mais le principe est remis en question.

"Je suis plutôt d'accord sur la façon dont cela est fait à Bruxelles. On fait une LEZ (une zone de basse émission, NDLR), on évite d'avoir les voitures polluantes qui roulent dans la ville, qui empestent l'air mais en même temps la Région bruxelloise investit beaucoup dans les transports en commun, dans les bus électriques, dans les infrastructures. . . Alors qu'en Flandre, les villes peuvent mettre en place une zone de basse émission mais elles n'ont ni les moyens ni les compétences, pour des financements similaires, alors que le gouvernement flamand ne prend pas ses responsabilités. En Flandre, cela mène à des situations asociales et inéquitables."

Marche arrière alors, à Anvers et Gand? "Je préférerais que le gouvernement flamand fasse marche avant sur les transports en commun.
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